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In short

tadlachance is an art association dedicated to nomad, relational and contextual  art practice founded In 2002 by Madeleine Doré and Françoise Rod.
The association  creates reflexive spaces that offer opportunities to perceive daily life differently. tadlachance has developed activities as those relating to the hospitality and opportunities provided for ‘nomad’ artists en route through France. tadlachance is dedicated also to special, one-off installations, contextual projects.  interventions, and multi-cultural art events in public spaces, facilitates research, and brings people together from a wide variety of cultural backgrounds.

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Nos différents espaces créatifs vous seront ouverts

 

 

Etape nomade de Caroline Boussiou

"take a picture with a tourist / prenez une photo avec un touriste" 

   filles bouissou 

caroline japon copie

 

 

 

 

 

 

Editions de cartes postales, centre d'art Koganecho Yokohama Japon

L'association tadlachance reçoit l'artiste Caroline Bouissou du 28avril au 5 mai 2010  pour une étape nomade à Cuges Les Pins. Son projet Take a picture with a tourist est une itinérance artistique qui à débuté au Japon au centre d'art Koganecho, s'est poursuivi au Québec et continuera en Sardaigne. Pendant son étape d'une semaine à Cuges, elle invitera les habitants à venir prendre la pose avec elle.

Une invitation pour tous les Cugeois à revisiter notre patrimoine touristique.Caroline Bouissou est une artiste française ayant réalisé plus d'une trentaine de performances "en direct "à travers le monde.

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A Cuges Les Pins, l’association tadlachance offre une étape relais pour des pratiques d'art du déplacement. Elle accueille différentes formes d'art de la mobilité lors de leur pérégrination dans le sud de la France. Ces courts séjours à Cuges offert aux artistes privilégient l'expérimentation, la relation et la continuité nomade de leurs trajets. Début mai, tadlachance recevait Caroline Bouissou et son système de performances nomades intitulé Take a picture with a tourist. Un projet qui a débuté au Japon lors d’une résidence, lorsqu’elle décide alors d’afficher son identité de touriste. Prenez une photo avec une touriste est une invitation donnée aux habitants des lieux de passage de l’artiste. La rencontre entre l'artiste nomade et le citoyen sédentaire se fait sous l’égide du lieu dans la pure tradition des photographies de vacances effectuées devant les monuments. Ici le propos est inversé, celle qui vient voir est alors celle que l’on vient voir, les habitants en posant deviennent les touristes de leur propre ville. L’artiste nomade de passage qui est éminemment transitoire prend la place du monument avec tout ce qu’il véhicule d'histoire, de permanence. En quelques jours Caroline Bouissou est devenu  la touriste de Cuges, incarnant son rôle avec beaucoup de succès, elle a appris sur le village beaucoup plus qu’un simple habitant n’arrive à le faire après des années de résidence. Elle était au courant des traditions, des secrets et des derniers ouïs dires de la ville. A Saint Jean Port Joli, on lui a même proposer de s’installer pour de bon et de devenir une habitante. Take a picture with a tourist n’est pas le seul système autonome lié à la performance nomade que développe Caroline Bouissou, son promontoire ambulant pour petites ambitions (un petit escalier portable) et la valise ( une valise remplie de lettres reçues écrites par des artistes et donnant des indications précises sur des performances à réaliser), sont autant de formes transportables d’art autour desquels caroline Bouissou articule une communication contextuelle. Ce projet questionne l’art et le tourisme, la déterritorialisation et la globalisation de l’art. " L’errance représente ainsi une interrogation politique de la ville. Elle est écriture en marche, et critique de l’urbain considéré comme matrice des scénarios dans lesquels nous évoluons. " souligne Nicolas Bourriaud. Ce genre de pratique artistique est en effet représentative de l’évolution des rapports entre l’individu et la collectivité. Un travail à la portée de tous qui joue sur la désacralisation de l’artiste, l’insertion de l’art dans le quotidien et la participation du public. " Ce sont les gens (habitants et gens de passage) qui font un lieu " nous explique l’artiste. tadlachance préserve les conditions intrinsèques du nomadisme, sa structure d'accueil est flexible, transférable, gardant une marge d'indéterminé afin de permettre la circulation de l’inédit, les étapes nomades que cette association propose se succèdent sans se ressembler, des passages nomades à suivre.

 

 

 

 

 

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